Le corps d’une randonneuse dévoré par les vautours

Tombée sur plus de 300 mètres lors d’une balade en montagne dans les Pyrénées-Atlantiques, une randonneuse a été tuée sur le coup le 14 avril dernier. Deux heures après, les secours n’ont trouvé que les ossements de la victime, dévorée par des vautours.

C’est une macabre découverte qu’ont fait les secouristes. Arrivés moins deux heures après l’incident, les pompiers du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) d’Oloron-Sainte-Marie ont retrouvé les ossements d’une promeneuse tombée sur 300 mètres, au niveau de la commune de Larrau (Pyrénées-Atlantiques).

Morte sur le coup, la femme a été dévorée par les vautours.

Le 14 avril dernier, une randonneuse originaire du pays basque se promenait en montagne, dans la région de Larrau (Pyrénées-Atlantiques), accompagnée de son mari et d’un ami.

Au-dessus de la cascade de la Pixta, la randonneuse a glissé et dévalé une pente de plus de 300 mètres de neige, entrecoupée d’une barrière rocheuse de 20 mètres de haut.

« Morte dans sa chute »

À leur arrivée, les pompiers ont d’abord eu du mal à retrouver la victime. Avant de découvrir un fémur, un bassin, une colonne vertébrale et sa boîte crânienne sous une cohorte de vautours.

« Nous avons vu les vautours s’envoler quand nous sommes arrivés avec l’hélicoptère, raconte l’un des deux secouristes à Sud Ouest. Mais avec la chute qu’elle a faite, nous sommes formels : elle est morte dans sa chute et le médecin l’a confirmé. »

Le temps que les compagnons de balade de la femme tentent de la secourir, ne se résignent, et parviennent à capter du réseau, il s’était déroulé un peu moins de deux heures : suffisamment pour que les vautours fassent leur repas du corps.

Depuis plusieurs mois, les randonneurs et bergers des Pyrénées béarnaises se plaignent de l’attitude des vautours, qu’ils jugent inquiétante. En octobre 2012, le corps d’un randonneur espagnol avait également été dépecé par les volatiles.

Source : Metro